Les sports à la mode, by Camille 
Meillac 
 
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Title: Les sports à la mode 
Author: Camille Meillac 
Release Date: November 18, 2006 [EBook #19862] 
Language: French 
Character set encoding: ISO-8859-1 
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SPORTS À LA MODE *** 
 
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C. MEILLAC
LES SPORTS A LA MODE 
Les sports en France. Les jeux de la balle. Sports athlétiques 
proprement dits. Cyclisme. Sur la glace et sur la neige. Les Armes, etc. 
Paul PACLOT LIBRAIRE-ÉDITEUR 4, rue Cassette, PARIS 
 
INTRODUCTION 
Qu'est-ce que le sport?--Le sport désigne d'une façon générale les 
exercices physiques qui mettent en jeu les forces et l'énergie du corps, 
tout en développant certaines qualités morales; mais encore faut-il 
qu'ils aient le caractère d'un divertissement. Le canotage est un sport; 
nous n'appellerons pas sportsman le batelier qui dirige sa gondole à 
travers les canaux de Venise. 
Quoique d'importation anglaise, ce mot dérive d'une ancienne 
expression française: desport, desporter signifiant «plaisir», 
«divertissement» et qui s'employait indifféremment pour les jeux 
physiques ou les jeux de la parole. Rabelais, le grand écrivain du XVIe 
siècle, a écrit: «Se desportaient... es près et jouaient à la balle, à la 
paume.» 
Si le mot n'est pas nouveau, la chose l'est moins encore. 
=Les sports dans l'antiquité:= 
1° A l'origine.--Un humoriste a dit que l'histoire du sport commence au 
moment où Adam et Ève franchirent le seuil du Paradis. Il est du moins 
certain que, dès que les hommes purent former une petite société, 
peuplade ou tribu, ils durent s'exercer en commun au combat corps à 
corps, au maniement de la masse, de la hache et du tomahawk, au jet de 
la lance ou de la sagaie, au tir à l'arc, au lazzo, à la danse de guerre, 
c'est-à-dire qu'ils transformèrent en divertissement ce qui leur avait été 
d'abord une nécessité. Des civilisations plus raffinées, celle de l'Égypte, 
par exemple, mirent plus de méthode dans la culture physique.
2° En Grèce.--Mais c'est en Grèce que l'on trouve un esprit vraiment 
sportif. Homère rapporte déjà que l'on célébrait des jeux aux funérailles 
des guerriers de marque. Plus tard, on mit un soin égal à former le 
corps et l'esprit. Les lois de Solon obligeaient les jeunes Athéniens à se 
livrer à la gymnastique. Les enfants fréquentaient de douze à dix-huit 
ans les palestres; dans les gymnases, ouverts à tous, adolescents et 
hommes mûrs rivalisaient de force et d'adresse; c'est là que se 
formaient les athlètes (du grec athla, prix), qui devaient prendre part 
aux grands concours nationaux. 
La population de l'Hellade tout entière se passionnait pour les jeux 
célébrés en grande pompe à Olympie, à Athènes, dans l'isthme de 
Corinthe. Les vainqueurs, ceints d'une couronne d'olivier ou d'une 
guirlande de feuilles de pin, traversaient la Grèce en triomphateurs; leur 
ville natale, fière de leur gloire, les accablaient d'honneur; les poètes 
célébraient magnifiquement leurs exploits et ils vivaient dans la 
mémoire des hommes à l'égal des plus sages législateurs ou des plus 
habiles généraux. 
Les athlètes devaient exceller dans cinq exercices: saut, lutte, course, 
lancement du disque et du javelot, qui, mettant en action tous les 
muscles, prévenaient la déformation du corps. L'Hellade, patrie du beau, 
avait le culte inné de la beauté corporelle. L'éducation physique, basée 
sur les principes de la thérapeutique, développait la souplesse et la 
grâce autant que la force. Ce peuple, merveilleusement artiste, qui 
plaçait ses jeux sous l'égide de Vénus et d'Apollon, éleva le sport à un 
degré de pureté et d'harmonie, qui n'a plus été atteint et qui reste à nos 
yeux comme un magnifique idéal. 
3° A Rome.--La beauté grecque fut remplacée par la brutalité romaine: 
les premiers Romains pratiquèrent également le saut, la course, le 
pugilat, la lutte et généralement les exercices qui préparaient à la guerre, 
sans que les enfants d'ailleurs fussent obligés de fréquenter les 
établissements de gymnastique; mais on ne retrouve plus la même 
culture complète et rationnelle, le même souci d'élégance. 
Le peuple romain, amoureux des fêtes, réclamait «panem et circenses», 
le cirque aussi bien que le pain. Pour ménager leur popularité, les
consuls et empereurs prirent la coutume de donner des jeux auxquels ne 
prenaient part active que les professionnels. Peu à peu, la populace 
blasée et l'aristocratie corrompue exigèrent des spectacles de sang. 
Assurés de périr, les gladiateurs saluèrent le souverain du    
    
		
	
	
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